A l'Institut Saint-Pierre à Palavas, une unité diététique médicalisée est spécialisée pour aider les enfants et les adolescents à combattre les kilos en trop.
Dans l'unité diététique médicalisée de l'Institut St Pierre, les adolescents cuisinent et apprennent les bases de l'équilibre alimentaire. Tous sont venus ici pour combattre leurs kilos en trop. Mais il n'est jamais question de régime.
Expliquer la dangerosité de l'obésité
Pendant 6 à 7 semaines, les adolescents sont en internat au sein de l'institut. Ils y poursuivent leur cursus scolaire. Le groupe bénéficie d'une prise en charge globale. Des médecins, des psychologues, des diététiciens sont là pour leur expliquer leur maladie, comment lutter contre. Et pourquoi l'obésité est dangereuse pour leur santé. Ils ne sont ni jugés ni coupables. Un répit qu'ils apprécient.
Le sport un des remèdes
Le sport occupe une place importante dans le séjour à Palavas. La pratique sportive est bien-sûr adaptée à la condition physique des jeunes. L'objectif, c'est qu'ils y prennent goût.
Ces adolescents après plusieurs semaines vont pouvoir rentrer chez eux. Le plus dificile commencera alors : garder la motivation acquise en groupe pour gagner le combat contre l'obésité.
Notre équipe C. Alazet et F. Jobard a suivi des adolescents
Un groupe d'adolescents suit une prise en charge pour lutter contre l'obésité à l'institut Saint-Pierre à Palavas.
Le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus dans le monde (estimations mondiales de l'OMS). D'ici 2030, le nombre de personnes en surpoids devrait atteindre 3,3 milliards.
Le surpoids et l'obésité représentent le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial et fait au minimum 2,8 millions de victimes chaque année.
source : Organisation Mondiale de la Santé (OMS) - "Obésité et surpoids" - Aide-mémoire N°311
En France
6,5 millions de personnes sont considérées comme obèses (soit 14,5% de la population adulte). La proportion des personnes obèses est passée de 8.5% à 14,5% entre 1997 et 2009.
L'augmentation de la prévalence est observée dans toutes les tranches d'âge de la population, y compris les seniors. Cependant, celle-ci semble plus importante chez les femmes (15,1%) que chez les hommes (13,9%).
source : "Enquête épidémiologique ObEpi - Roche 2009"
