Le Premier ministre Manuel Valls a défendu la création dans les nouvelles grandes régions de la fonction de président délégué et annoncé qu'elle sera inscrite dans une loi. La polémique sur la création de la fonction de président délégué est forte en Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon.
"Dans le cadre des grandes régions, il est tout à fait normal d'imaginer qu'il puisse y avoir une présidence déléguée pour que chaque territoire garde sa force, sa spécificité", a affirmé Manuel Valls, en marge d'une visite dans le Gard auprès des agriculteurs.
Selon le chef du gouvernement, ce poste de président délégué n'amènera aucun surcoût. Au contraire : "La fusion va amener une baisse des coûts. Je pense notamment au nombre de vice-présidents qui seront moins nombreux", a-t-il souligné.
Cette fonction a été annoncée le 30 juillet par Damien Alary, président PS de la région Languedoc-Roussillon après l'accord entre le PS conduit par Carole Delga et le PRG, sur la constitution d'une liste commune pour le scrutin régional. Selon cet accord, en cas de succès, M.Alary se verra proposer cette fonction de président délégué, le poste de premier vice-président étant offert à la PRG, Silvia Pinel. Une question qui a rapidement suscité une vive polémique.
Le candidat Les Républicains (LR) Dominique Reynié, ou encore Florian
"A l'époque, on avait considéré que cela ne devait pas nuire au débat", a expliqué le Premier ministre, soulignant que c'était une demande qui "émanait de plusieurs régions" où il y a fusion. "Chacun sera libre d'utiliser cette présidence déléguée. Il y en a déjà eu par le passé. Il n'y a rien de très nouveau sous le soleil, sinon que ce sera bien inscrit dans la loi", a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité qu'il y ait "dans les bureaux de chaque région "des dispositifs qui permettent des équilibres".