7 cas de dengue ont été identifiés entre août et septembre dans un même quartier de Nîmes. C'est la première fois en métropole, qu'une telle concentration de cas de cette maladie tropicale est relevée. Pour comprendre comment et pourquoi un tel phénomène a pu se produire, une étude est lancée.
L'A.R.S Languedoc-Roussillon mène depuis lundi, et pour deux semaines, une enquête sur le terrain, à la rencontre des habitants du quartier.
Au Mas de Ville, l'opération porte à porte a commencé.
Pour tenter d'expliquer les 7 cas de dengue autochtones diagnostiqués dans ce quartier, l'Agence régionale de santé a envoyé ses enquêteurs sur le terrain.
A l'aide d'un questionnaire, des médecins épidémiologistes, tentent de cerner les probabilités de contact entre les habitants et le moustique tigre, principal vecteur de transmission de la maladie.
Habitudes de vie de la famille, dispositifs éventuels de lutte contre les moustiques ou voyages à l'étranger. Les questions du médecin passent en revue toutes les situations à risque.
Au terme de l'entretien, chaque habitant se voit proposer un prélèvement d'une goutte de sang. Son analyse, permettra de savoir s'il a été en contact ou non, avec la maladie. Celle-ci pouvant passer inaperçue.
Au total, les enquêteurs sanitaires visiteront plus de 500 foyers dans ce quartier résidentiel de Nîmes.
Les résultats de l'étude devraient être connus courant 2016.
Reportage F3 LR : J.Curato et P.Barbès
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