Migrants à Saint-Bauzille-de-Putois : 43 réfugiés de Calais sont arrivés ce matin

43 migrants, en majorité des Soudanais, sont arrivés ce jeudi matin vers 10h, à Saint-Bauzille-de-Putois, petite commune cévenole dont le maire avait refusé d'en accueillir le double, a-t-on appris auprès de la préfecture de l'Hérault.


43 migrants sont arrivés à Saint-Bauzille


Ces migrants, de jeunes hommes célibataires, dont une majorité de Soudanais, sont arrivés en car au cours de la nuit depuis Calais et ont été hébergés dans un Centre d'accueil et d'orientation (CAO) créé par l'Etat dans un centre de pleine nature de la petite commune cévenole de 1.800 habitants, située à 40 km au nord de Montpellier.

 

43 migrants, en majorité des Soudanais, sont arrivés ce jeudi matin vers 10h, à Saint-Bauzille-de-Putois, petite commune cévenole dont le maire avait refusé d'en accueillir le double, a-t-on appris auprès de la préfecture de l'Hérault. ©F3 LR


Ce CAO, qui sera en place jusqu'en juin 2017, est géré par l'association SOS Solidarités


L'accueil temporaire doit permettre aux acteurs associatifs d'aider les migrants à constituer, le cas échéant, un dossier de demande d'asile.
Il sera procédé ensuite à leur réorientation dans le dispositif d'hébergement déjà existant, dédié aux demandes d'asile, les Centres d'accueil de demandeurs d'asile ou CADA.

Le CAO de Saint-Bauzille-de-Putois est géré par l’association SOS Solidarité, partenaire de l’Etat qui en assure 100% du financement. Outre un accompagnement administratif, elles proposeront à ces personnes un soutien sanitaire et social.


Polémique entre le maire de Saint-Bauzille, les habitants et la préfecture


Michel Issert, maire sans étiquette de Saint-Bauzille-de-Putois, avait en fin de semaine dernière mis sa démission et celle de son conseil municipal dans la balance pour protester contre l'arrivée programmée de 87 migrants "sans concertation".
Il jugeait ce nombre disproportionné par rapport à la taille de la commune. 
Après des négociations avec la préfecture de l'Hérault et le ministère de l'Intérieur, ce chiffre avait été réduit de moitié, à 44 maximum.


"Toutes les assurances ont été données pour que la municipalité puisse vérifier que cet accueil soit digne", avait assuré mercredi le maire, qui a toujours souligné que sa localité était "une terre d'accueil".
Les Cévennes ont notamment accueilli à partir du XVIe siècle, des Huguenots persécutés.
Les protestants, encore très nombreux dans ces vieilles montagnes, font un parallèle entre ces réfugiés du passé et ceux qui ont aujourd'hui besoin de protection.
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