Mobilisation des logements vacants : quelles zones d'Occitanie sont concernées ?

Par un grand plan national de mobilisation des logements vacants, le gouvernement entend lutter contre les habitations vides pour permettre aux Français de mieux se loger. Près de 5.000 logements sont concernés en zone tendue en Occitanie, où la vacance s'observe surtout dans les territoires ruraux.

Pour faciliter aux Français l'accès au logement, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un plan national de mobilisation des logements vacants.
Dans les zones identifiées comme "tendues", classées et A et B, le ministère du Logement a identifié un certain nombre d'habitations vides depuis plus de deux ans qu'il souhaiterait remettre sur le marché de la location.

L'Occitanie est-elle particulièrement touchée par ce phénomène ?

Il faut tout d'abord comprendre que les logements vacants ne sont ni des résidences principales, ni des résidences secondaires, dont les dernières sont nombreuses sur la côte méditerranéenne.
 

150.000 logements vides depuis deux ans en Occitanie

L'Occitanie compte un grand nombre de commune situées en "zones tendues", où l'offre en logements ne couvre plus la demande, notamment dans l'Hérault et le Gard.
Pourtant, 150.000 habitations entrent dans les critères d'éligibilité du plan national de mobilisation des logements vacants. Mais seulement un peu plus de 26.000 sont en "zones tendues". Les autres sont dans les campagnes en Aveyron, en Lozère ou encore en Ariège.

Ces zones sont classées A et B1.
La zone A comprend seulement l'agglomération de Montpellier. Il y a ensuite la zone B1, en bordure de littoral. Elle va du Grau-du-Roi à Agde et inclut également la côte catalane, s'ajoute aussi l'agglomération toulousaine.
Dans une moindre mesure en zone B2, on retrouve le pays de Béziers, Sète et le territoire de Narbonne.

Le reste du territoire occitan, considéré comme "zone détendue", est quant à lui classé C.
 


26.000 logements vacants en "zones tendues"


L'ensemble des logements inhabités depuis au moins deux années, appelé "vacance structurelle", représenterait 150.000 habitations sur les 3,5 millions du parc de logement en Occitanie, soit 4,16% du total.

Le gouvernement pointe du doigt un nombre encore plus restreint de résidences, celle en vacance structurelle comprises dans les zones A et B1. Cela concerne donc 26.125 logements (4.875 en zone A, 21.250 en zone B1), soit légèrement plus que la moyenne des grandes régions étant donné la part importante de "zones tendues" en Occitanie.

C'est donc aux propriétaires d'au moins deux de ce type de logements que le ministre du Logement Julien Denomandie a annoncé avoir écrit pour leur demander de remettre leurs biens sur le marché de la location.
 

Et les logements vacants en zone détendue ?

En Occitanie, 149.300 logements (2017) sont compris en vacance structurelle, et la grande majorité le sont en zone C, dite zone détendue.

Les villes qui en sont le plus victimes sont surtout situées en milieu rural ou dans de petites agglomérations, en particulier à cause de l'exode rural. Dans le parc public d'Occitanie, où le seuil de durée pour considérer un logement en "vacance structurelle" est de trois mois, environ 5.000 logements sont inoccupés.
 
Logements vacants en Occitanie
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