"Star Wars : Le réveil de la force " sort aujourd'hui. A l'école Objectif 3D à Montpellier, où on apprend l'animation, le film est une référence et un aperçu du chemin à parcourir. Certains anciens étudiants ont même travaillé dessus.
Mathieu Grospiron découvre l'art de la 3D dans les années 1980. Ce spécialiste de la lumière a travaillé sur "La menace fantôme", épisode de Star Wars sorti en 1997.
Aujourd'hui il donne des cours à Objectif 3D à des élèves de quatrième année à Montpellier. « C’est assez marrant parce qu’on se rend compte de tout le chemin qu’il y a à parcourir pour arriver jusqu’à un Star Wars », explique le professeur.
D'anciens étudiants ont travaillé sur le nouveau Star Wars
Objectif 3D est l'une des cinq écoles qui compte en France dans l'animation. 250 étudiants, trois filières : web, vidéo et cinéma. Les étudiants en troisième année en cinéma travaillent sur un projet commun. Le story board épinglé au mur, va donner vie à des personnages et à des univers sortis de leur imagination. « Quand on voit un film d’animation on se rend compte du boulot qu’il y a derrière » reconnaît un étudiant.
Reportage : L. Beaumel, J. Morch
La sortie d'un nouvel épisode de Star wars passionne l'école à plus d'un titre : " moi je suis de la génération qui a aimé ça en 1977. De voir que d’anciens élèves ont travaillé dessus, c’est un vrai plaisir ", reconnaît David Fieloux, directeur de l'école objectif 3D
Et le savoir faire Héraultais en matière d'animation 3 D ne se limite pas à la formation. C'est une start up Montpelliéraine, ISOTROPIX, qui a créé l'un des nombreux logiciels utilisés dans cette école et adopté par les plus grands studios. Un Logiciel qui à peine lancé fait l'unanimité.
Transmettre ce savoir se paye cher : 25 000 euros environ pour 4 ans d'étude mais comme dans " Le retour de la force " il est aussi question de transmission.