D'après une source proche de l'enquête, la DGSI recherche d'autres personnes après l'interpellation de deux hommes et deux femmes à Nîmes dans le quartier Pissevin et le centre ville mais aussi dans le Vaucluse.
Existe-t-il une filière jihadiste à Nîmes ?
La question est légitime après l'arrestation mardi de quatre personnes à Nîmes et dans le Vaucluse.
Le 17 juin, les policiers ont agi sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 28 février 2013 sur la "filière syrienne de Nîmes". Plus de cinquante procédures sur des filières syriennes sont en cours à Paris.
Selon nos confrères de l'AFP qui citent une source judiciaire : un troisième homme est recherché après le coup de filet au cours duquel les quatre Français, deux hommes ayant séjourné en Syrie, et deux femmes, ont été interpellés.
Ce suspect, comme l'un des deux hommes appréhendés mardi, est déjà sous le coup d'une mise en examen pour "enlèvement et séquestration suivis de meurtre" d'un jeune homme lors de la feria de Nîmes en 2011.
Ces deux hommes âgés d'une trentaine d'années avaient été mis en examen le 20 juin 2013 et remis en liberté sous contrôle judiciaire et port de bracelet électronique.
Selon une source proche de la DGSI d'autres personnes font aussi l'objet de recherches à Nîmes notamment dans le quartier Pissevin.
Outre les deux hommes, les enquêteurs ont appréhendé la compagne d'un des deux mis en cause dans le dossier d'homicide ainsi que la soeur de cette dernière, habitant dans le Vaucluse, a encore indiqué la même source.