Un jeune homme a été griévement blessé lors d'affrontement avec les gendarmes sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Le père de Remi Fraisse, tuè en 2017 sur le barrage de Sivens, déplore l'utilisation de grenades offensives par les forces de l'ordre.
Un jeune homme a eu la main arrachée en ramassant une grenade envoyée par les gendarmes lors d'affrontements à Notre-Dame-des-Landes. Le père de Remi Fraisse a réagit au micro de RTL :
"Une fois de plus on envoie des grenades sur des jeunes (...). Il faut savoir que ce sont des grenades offensives, bien moins puissante effectivement que la grenade OF 1 qui a tué mon fils Rémi, mais c'est quand même des grenades offensives avec un effet de souffle important"
Jean-Pierre Fraisse s'interroge sur les conditions d'utilisation des grenades :
"Les gendarmes ont envoyé cette grenade parce qu'ils étaient pris à partie paraît-il, ou encerclés, je ne sais pas (...). Comment peut-on envoyer des grenades offensives quand on est en défense ?, interroge-t-il. C'est exactement le même problème que pour mon fils, c'est illogique, on ne se défend pas avec des grenades offensives"
Le ministère de l'Intérieur invoque une situation de "légitime défense". Les gendarmes ont répliqué alors qu'ils étaient attaqués à coup de cocktails molotov. Une enquête est ouverte et l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) est saisie.