Nuit blanche et marché noir

Le marché noir s'envole. José Tomás s'entraîne. La date du 31 janvier approche.

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Dimanche 16h30 (23h30 en France), Mexico DF. José Tomás et Joselito Adame feront le paseo dans une arène archi pleine. Dès qu'ils furent disponibles, tous les billets ont été vendus en 12 heures. Leurs prix? Exactement les mêmes que pour une autre corrida dans ces arènes : entre 5 et 38 euros. C'est José Tomás en personne qui a insisté pour qu'il en soit ainsi.
Mais tous ceux qui ont acheté des billets ne seront pas sur les gradins, loin de là. Beaucoup vont réaliser de juteux bénéfices en les revendant. Aujourd'hui, mercredi, la côte officielle donnait les barèmes suivants :
40 euros pour une place au poulailler (8 fois le prix officiel).
7459 pour une "barrera" d'ombre au premier rang (196 fois le prix officiel).
Au gré des sites de revente et des heures de la journée, on trouvait, c'est vrai, ces même barreras d'ombre "à meilleur marché". Le plus bas taril constaté, ce matin à 7h03 sur le site Ticketbis, plate-forme d'échange de billets pour toutes sortes de spectacles, s'établissait à… 6300 euros.
À ce tarif, il n'est pas exclu que le revendeur vous fasse cadeau d'un éventail publicitaire en carton.

Pendant ce temps, José Tomás, affirment les gazettes, s'entraîne comme il le fit avant le fameux solo de Nîmes en 2012. Il torée "dans les conditions les plsu réalistes possibles" dans les arènes de San Luis Potosí. Il torée et met à mort chaque jour à 16h30 trois toros de Fernando de la Mora et Los Encinos, les élevages qu'il affrontera dimanche. Il répète chaque phase du spectacle, du paseo jusqu'au salut final en costumes de lumières…

Les spéculations sur l'après Mexico abondent sur la toile. Certains affirment que les impresarios d'Olivenza attendent dimanche soir pour annoncer José Tomás dans leur arène le 6 mars. D'autres croient savoir qu'il programme un énième come-back européen à Santander en juillet.

Mais bon nombre de ceux ceux qui ne seront pas à Mexico dimanche écouteront la retransmission radiophonique en direct à défaut de pouvoir visionner les images.
Le  matador a en effet interdit toute retransmission télévisée. 
Gageons cependant que nous trouverons le moyen de vous proposer dès lundi quelques images de l'événement. 

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