La contestation s'exprime à Nîmes lors des nuits debouts. Ils sont plus d'une centaine, en moyenne, à se retrouver tous les soirs, au centre ville, pour échanger, discuter ou refaire le monde.
"La nuit debout, c'est mieux que le jour à genoux...", c'est un des slogans des citoyens en tribune libre, au square de la bouquerie, tous les soirs, à Nîmes. Nîmes qui devient "Nîmes debout" pour tous ceux qui souhaitent s'exprimer spontanément. Ils sont près d'une centaine tous les soirs, parfois 200, et cela dure depuis 15 jours.
Ici, c'est la France d'en bas qui clame haut et fort son désaccord sur différents thèmes, la loi Travail, les tarifs des transport, les Panama papers, bref les débats sont ouverts lors de l'assemblée générale.
La parole est donnée à tout un chacun, du retraité au lycéen en passant par le SDF ou la salariée qui vient semer ses idées.
Cette poussée citoyenne autour d'un repas frugal est en pleine évolution, avec à la clé un partenariat avec différents syndicats. Des idées concrétisées par des actions de blocage de péage ou de centrales d'achats, comme jeudi à Grézan.
Une journée de convergence des luttes est annonçée, ce samedi, à Nîmes, par le mouvement citoyen.
Reoportage F3 LR : P.Arisa et P.Trouillet
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