Dans une tribune publiée dans le Figaro le 21 mars, dix présidents de région, dont Carole Delga (PS) pour l'Occitanie, déclarent leur opposition au report des élections régionales envisagé par le gouvernement en raison de la crise du Covid.
Ils appartiennent à la droite comme à la gauche et tous disent "non" à un report des prochaines élections régionales. Dix présidentes et présidents de régions, dont Carole Delga pour celle d'Occitanie, viennent d'afficher leur position à ce sujet dans une tribune publiée le 21 mars dans le journal Le Figaro.
A lire la tribune de 10 Présidents et Présidentes ce matin @Le_Figaro signée par @RenaudMuselier @fbonneau @vpecresse @xavierbertrand @CaroleDelga @C_MORANCAIS @Herve_Morin @al_rousset @laurentwauquiez @achalus971 #regionales2021? https://t.co/u4NG0fAQ9C
— Régions de France (@Regionsdefrance) March 22, 2021
Des élections "essentielles"
"Toutes les élections sont essentielles. Ce n’est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie !", affirment dans ce texte Renaud Muselier (Les Républicains, Provence-Alpes-Côte d’Azur), François Bonneau (Parti socialiste, PS, Centre-Val de Loire), Valérie Pécresse, (ex-LR, Ile-de-France), Xavier Bertrand (ex-LR, Hauts-de-France), Christelle Morançais (LR, Pays de la Loire), Hervé Morin (Les Centristes, Normandie), Alain Rousset (PS, Nouvelle-Aquitaine), Laurent Wauquiez (LR, Auvergne-Rhône-Alpes) et Ary Chalus (Guadeloupe unie/LRM, Guadeloupe) et Carole Delga (PS) pour l'Occitanie.
Le gouvernement n'écarte pas cette hypothèse depuis l'aggravation de la pandémie en France avec la prédominance du variants "anglais". Le président de la République, Emmanuel Macron et son premier ministre, Jean Castex, veulent se conformer à l’avis du conseil scientifique, attendu au plus tard le 1er avril, pour décider du maintien ou pas des scrutins, départemental et régional, prévus les 13 et 20 juin.
Organiser le vote dans le cadre du protocole sanitaire
Mais pour les signataires de cette tribune, ce scrutin est "un moment important du fonctionnement démocratique de notre pays".
Ce serait faire preuve d’un pessimisme étonnant sur l’évolution de la situation sanitaire compte tenu des mesures annoncées et contradictoire avec l’optimisme affiché au plus haut sommet de l’Etat. Nous savons qu’il est possible d’organiser les opérations de vote dans le cadre d’un protocole sanitaire très sûr.
Pour l'ensemble de ces élus, depuis un an, "citoyens, entreprises, associations" ont su s'adapter face à l'épidémie de coronavirus. "Nous ne pouvons pas suspendre la démocratie à un retour à la normale alors même que tout le monde s’accorde à penser qu’il faudra s’habituer pour longtemps à vivre dans un nouveau contexte sanitaire" concluent les présidents de régions dans leur texte.