Chevaux mutilés : l'Occitanie durement touchée après quatre nouvelles attaques dans le Tarn, l'Hérault et le Gard

Quatre chevaux ont été découverts morts, et pour certains mutilés, ces derniers jours en Occitanie. Deux d'entre eux se trouvaient dans le Tarn, un autre dans l'Hérault et un dans le Gard. La tension est de nouveau très forte pour les éleveurs de la région.

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Alors que le phénomène macabre constaté en début d'année dans le nord du pays avait semblé épargner la région Occitanie, les quatre dernières agressions de chevaux ces derniers jours dans le Tarn, l'Hérault et le Gard prouvent qu'il n'en est rien.

Ce dimanche 22 novembre, un cheval a été retrouvé mort d'une balle dans la tête à Laval-Saint-Roman dans le Gard. Une enquête a été ouverte, la thèse d'un tir accidentel semble exclue.
 

Actes barbares


Dans le Tarn, deux chevaux ont trouvé la mort suite à des actes barbares, ces derniers jours. Une jument a été découverte sans vie, atrocement mutilée, vendredi matin à Ambres, près de Lavaur. Elle a eu les deux oreilles coupées et présentait des plaies multiples au niveau du ventre.
Ceci alors que jeudi dernier, au matin, un cheval avait été retrouvé mort dans un pâturage à Busque près de Graulhet. Il avait eu les oreilles coupées, la mâchoire et l'oeil arrachés.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Castres pour "actes de cruauté envers un animal en captivité" pour le cas de Busque et pour le cas d'Ambres, c'est la brigade de Gaillac qui est en charge d'élucider les faits.
Compte tenu de la proximité des deux communes où se sont déroulées ces agressions, les brigades travaillent de concert. 
 

Qui peut faire ça ?


A Vacquières, dans l'Hérault, un cheval a été retrouvé mort par ses propriétaires mercredi 18 novembre. L'animal présentait là aussi d'atroces mutilations : il a été émasculé et a eu un œil arraché.

Les gendarmes de Castelnau-le-Lez mènent l'enquête afin de savoir là aussi qui sont les auteurs de ces actes cruels et lâches et si cette agression a un lien avec la série des mutilations constatées sur des équidés sur l'ensemble du territoire.
 

Autopsies et prélèvements


Les brigades de gendarmerie s'attachent, grâce à des nécropsie, des autopsies sur animaux, à déceler les causes exactes des décès, afin de savoir si les blessures ont été infligées avant ou après la mort. Des prélèvements sont effectués. Les forces de l'ordre adaptent leurs patrouilles et se rapprochent des propriétaires équins en rappelant des consignes simples : ne pas laisser de harnais ou d'équipements quelconque qui permettent d'avoir une prise sur le cheval.

Avec le froid qui arrive, les propriétaires de chevaux vont sans doute être amenés à les rentrer, ce qui devrait minimiser les risques. Quoiqu'il en soit les brigades de recherches tiennent à disposition des propriétaires d'équidés, des référents sûreté. Ceux-ci sont à même de faire des audits et de formuler des préconisations en matière de sûreté (éclairage avec détecteur de mouvement, faille dans les clôtures, etc). Ces conseils sont gratuits.

 
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