Un nouveau lâcher d'ours est prévu dans les Pyrénées-Atlantiques à l'automne. A quelques mois de cet événement, pro et anti ours mettent la pression sur Nicolas Hulot.
Après la mort de l'ourson baptisé Mellous, une pétition a été mise en ligne. Elle réclame un meilleur suivi pour assurer la protection des plantigrades dans les Pyrénées.
En quelques jours, 14 000 signatures ont été recueillies sur le site mes opinions.
L'ourson âgé de six mois, avait été sauvé début juillet près de Fos en Haute-Garonne par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Mais il est finalement mort le 23 juillet malgré "les soins et le suivi intensif dont il avait fait l'objet", a annoncé la préfecture dans un communiqué.
Le 23 juillet dernier, les anti-ours ont écrit une lettre à Nicolas Hulot pour lui rappeler (si cela était nécessaire) leur opposition à un nouveau lâcher d'ours.
Dans ce courrier adressé au ministre de la transition écologique et solidaire, l'Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées (ADDIP) explique à Nicolas Hulot qu'il "fait bien de rester à Paris" et que dans les Pyrénées ils n'ont "pas besoin de leçons d'écologie".
En mars dernier, Nicolas Hulot avait annoncé la réintroduction à l'automne de deux ours femelles dans les Pyrénées-Atlantiques, opération inédite depuis 12 ans.
A quelques mois de cet événement les deux camps pro et anti ours commencent à mettre la pression sur le ministre.