Ours des Pyrénées : que répond l'Etat à la colère des éleveurs ?

La secrétaire d'Etat à la transition écologique, Emmanuelle Wargon, était en visite dans l'Aveyron ce lundi. Elle a répondu à quelques questions au sujet de l'ours. 

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Depuis le début de l'été, la situation est tendue entre les éleveurs, inquiets de la présence de l'ours, et les partisans d'un maintien de l'animal dans les Pyrénées.

Malgré des mesures d'effarouchement au mois de juillet, plusieurs dérochements ont eu lieu depuis le début de l'été. Le dernier en date, à l'estive de Turguilla, en Ariège, vendredi 23 août n'a pas été imputé à l'ours, mais l'Etat a décide d'indemniser les agriculteurs malgré tout. 

Au début de l'été, la voiture d'agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), chargés de faire des constatations en estives sur la présence de l'ours, avait été brûlée. Le dialogue semble rompu entre les éleveurs, qui demandent un retrait de l'ours (du moins des spéciments les plus actifs) et les représentants de l'Etat, chargés de faire des expertises sur les brebis.

Voici la réponse de la secrétaire d'Etat à la transition écologique, en déplacement ce lundi dans la région, aux inquiétudes des éleveurs :

L'Etat est aux côtés des éleveurs pour que la présence de l'ours ne représente pas une trop grosse difficulté pour eux. Pour cela, nous avons des solutions concrètes : un travail plus rapide et de meilleure proximité pour prévenir les éleveurs quand l'ours est repéré et davantage d'effarouchement. Nous avons également relevé le barême d'indemnisation.

J'appelle les éleveurs à garder le contact avec les agents de l'ONCFS, qui sont là pour faire des constatations, et nous aident à limiter la prédation. 
Nous avons réimplanté des ours pour sauvegarder la biodiversité. Il faut trouver des modes de coexistence, même si ce n'est pas facile. 

Enfin, je voudrais condamner les violences qui ont eu lieu. Les agents de l'ONCFS sont aux côtés des éleveurs, il faut qu'il y ait une reprise du dialogue.

 

 
 
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