Jean-Marie Bony a travaillé dans une coopérative agricole à Pont Saint Esprit dans le Gard, il a été en contact avec des pesticides pendant 30 ans et souffre aujourd'hui d'un cancer. Ce gardois a réussi à le faire reconnaître comme maladie professionnelle.
Depuis une quinzaine d'années, Jean-Marie Bony fréquente beaucoup hôpitaux montpelliérains. Ils lui ont sauvé la vie 2 fois: 2 cancers. Il est actuellement suivi par le service d'hématologie pour un lymphome. Une pathologie sanguine sans doute liée à son travail : Jean-Marie Bony était responsable des approvisionnements dans une coopérative agricole du Gard.
Ce lien entre une manipulation quasi quotidienne de pesticides et un cancer du système lymphoïde, Jean-Marie Bony l'a découvert dès 2002, grâce aux médecins du CHUL'hypothèse a, depuis, été confirmée par plusieurs études scientifiques internationales: une population surexposée à certains produits chimiques a statistiquement plus de risques de développer un lymphome.
Jean-Marie Bony s'est battu pendant 11 ans pour faire reconnaître son cancer comme une maladie professionnelle. Il milite maintenant pour une meilleure information du monde agricole. Et pour l'interdiction de certains produits chimiques, dès que leur dangerosité est prouvée.