5 jours après l'épisode cévenol et les violents orages qui ont touché l'Hérault, le soleil et le calme sont revenus. Mais le rivage de la Méditerranée porte encore les stygmates de 36 heures d'intempéries. A Vias, notamment, le littoral a été une nouvelles fois particulièrement touché.
36 heures, c'est le temps qu'il a fallu aux assauts répétés de la mer, pour tout avaler sur son passage. Le cordon dunaire n'a pu résister à la puissance des éléments déchaînés et la plage a quasiment disparue.
Au plus fort de la tempête, les vagues ont culminé à plus de 3 mètres de hauteur. Ainsi près de 40.000m3 de sable sont repartis à la mer.
C'est la seconde fois, en deux ans, que la situation se produit. Et l'érosion est toujours plus forte.
5 jours après l'épisode cévenol et les violents orages qui ont touché l'Hérault, le soleil et le calme sont revenus. Mais le rivage de la Méditerranée porte encore les stygmates de 36 heures d'intempéries. A Vias, notamment, le littoral a été une nouvelles fois particulièrement touché.
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L'association de défense environnementale de Vias réclame l'arrêt du réensablement de la plage qui est inutile et milite pour la construction de brise-lames. Mais l'Etat n'en veut pas.
C'est un autre système que la mairie en accord avec le gouvernement, souhaite mettre en place tout le long de la côte ouest. Des boudins de sable immergés, au large, à 150 mètres de la plage pour stopper ou diminuer la force des vagues.
Ce procédé de géotextile immergé, dit de protections douces, équipe déjà une partie du littoral autour de Sète.
Aujourd'hui, tout le littoral du Languedoc-Roussillon est concerné.
Une étude, un inventaire des dégâts après chaque tempête, est en cours de réalisation. Elle permettra peut-être de trouver de nouvelles solutions pour lutter efficacement et de manière durable contre l'érosion marine.