L'annonce de la possible fermeture du centre universitaire de Béziers, il y a quelques semaines, avait entraîné une immense levée de boucliers de la part des étudiants concernés. Pour la première fois, la présidente de l'université s'est exprimée devant eux, ce mercredi.
Gravité sur les visages, de part et d'autre de l'estrade du grand amphi de Béziers.
Anne Fraïsse n'est pas venue annoncer aux 700 étudiants biterrois qu'elle ne fermerait pas l'antenne universitaire, mais qu'elle allait se battre pour son maintien en activité.
La présidente a donc, une fois de plus, désavoué sa ministre de tutelle.
Les chiffres qu'elle avance pour la dotation et les effectifs sont faux dit elle. L'université de Montpellier est la plus pauvre de France et elle est victime de la politique de restriction budgétaire du gouvernement.
Etudiants et enseignants approuvent ce discours.
Anne Fraïsse a confirmé qu'un audit des comptes de l'UM3 est en cours.
Geler des postes, fermer des formations, faire payer les auditeurs libres font partie des pistes proposées, pour "gagner" de l'argent.
Sans dotation supplémentaire a conclu Anne Fraïsse, Béziers devra fermer.