Procès des braqueurs de la Poste à Toulouse : ces mystères qui ne seront pas levés

Lundi 1er juillet 2019, 2ème jour d’audience du procès en appel de Redouane Ikil et Fabien Djetcha, la cour d’assises du Tarn tente de lever le mystère autour des auteurs présumés des braquages des agences postales de Toulouse, en 2012 et 2013. En vain.
 

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Il y a beaucoup de zones d’ombre dans l’affaire des deux braquages de la Poste, à Toulouse, en mars 2012 et mai 2013. Et l’une d’elles – et non des moindres – est la suivante : qui accompagnait Fabien Djetcha dans le braquage de l’agence de Saint-Cyprien au cours duquel il est interpellé ?

Depuis le début, Fabien Djetcha dédouane Redouane Ikil des faits qui lui sont reprochés. C’est simple : il ne le connaît pas.
 
Le 1er braquage, celui de Bellefontaine, Fabien Djetcha* nie y avoir participé [malgré la présence de son ADN sur les effets de la victime] : il n’en a donc rien à dire.

Le second braquage commis à l'agence postale de Saint-Cyprien ? Il reconnaît son rôle de guetteur, au service de deux hommes qu’il appelle « les Parisiens ». Deux hommes qu’il connaissait et avec qui il avait noué des liens amicaux.

Pourquoi n’a-t-on pas retrouvé ces deux hommes ? Sommé d’en dire davantage devant le juge d’instruction en 2013, Fabien Djetcha sollicite une protection. Celle-ci lui est refusée. Il s’enferme dans le mutisme.
 
Aujourd’hui, le président de la cour d’assises du Tarn lui assure qu’on peut dès maintenant lancer des investigations s’il daigne parler mais dans le box des accusés, Fabien Djetcha explique qu’il a reçu la visite, en prison, d’un homme qui s’est introduit dans sa cellule et a menacé de représailles sa famille en cas de dénonciation. « Pour ma sécurité, j’ai refusé de donner quelque renseignement que ce soit », explique le co-accusé de Redouane Ikil.

« On n’est pas obligé de vous croire, monsieur Djetcha », soupire le président…
 
* En 1ère instance, en 2017, Fabien Djetcha a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour séquestration et extorsion de fonds en bande organisée avec armes par la cour d’assises de Haute-Garonne. Quand Redouane Ikil a, lui, été acquitté par cette même cour.

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