Les effets de la crise sont toujours là et se sont étendus aux classes moyennes ce qui expliquerait, selon les professionnels, une baisse sensible de la fréquentation touristique, au mois de juillet, dans notre région. Sans oublier la météo. Au plan national, la baisse serait en moyenne de 4%.
5% de baisse de fréquentation dans les Pyrénées-Orientales
L'hôtellerie de plein air qui avait le vent en poupe, ces 15 dernières années, accuse le coup pour le mois de juillet. Personne ne se risque encore à annoncer de chiffres précis, mais à Argelès-sur-Mer aucun camping n'affiche complet alors que traditionnellement c'est le cas du 14 juillet au 15 août.
Les professionnels y voient un effet direct de la crise qui touche désormais les classes moyennes. Ils tentent, malgré tout, de s'adapter en proposant pour l'été, des séjours plus courts et des gammes de prix plus larges ou en investissant dans des équipements permettant d'étaler la saison, comme des piscines couvertes et chauffées.
10% à 30% de baisse sur le littoral héraultais
Sur la plage de Carnon, en fin de matinée, le soleil est au rendez-vous. Une bonne nouvelle pour les plages privées.
Ici, pas de restauration, on ne loue que des transats. Alors le beau temps est primordial pour le chiffre d'affaires. Autant dire qu'avec la météo maussade du mois de juillet, la saison commence péniblement, avec peu de clients.
Du côté de ce camion-snack, on a fait les comptes : -30% par rapport à l'été dernier. Une morosité partagée par la plupart des restaurateurs et des hôteliers du littoral montpelliérain. En cause donc la météo, qui n'a pas encouragé les réservations de dernière minute. Et puis, les budgets des vacanciers sont plus serrés.
Dans les hôtels-spa de luxe, la clientèle est stable. Mais là aussi, elle regarde à la dépense.
Les attentes des professionnels du secteur se concentrent maintenant sur le mois d'août. Même s'il ne pourra pas compenser totalement le manque à gagner de juillet.
Restaurateurs et hôteliers espèrent faire un aussi bon mois d'août que l'été dernier, pour sauver leur saison estivale.
Le Gard n'est pas épargné par la baisse de la fréquentation touristique
Les boutiques et les trésors d'architecture font d'Uzès, l'un des sites gardois les plus prisés par les visiteurs.
Pourtant ici, comme dans la quasi-totalité du département du Gard, juillet 2014 ne restera pas dans les mémoires comme un grand cru en matière d'affluence touristique.
Pour expliquer ce retard à l'allumage, les professionnels du tourisme invoquent la météo capricieuse du début d'été, la concurrence du Mondial de foot ou la baisse du pouvoir d'achat.
Résultat, des séjours plus courts et une fréquentation globalement en baisse en hôtellerie et en restauration.
Moins de touristes et des comportements qui changent. Mis à part les Américains ou les Australiens qui anticipent leur séjour, la clientèle réserve à la dernière minute et rogne sur les extras, apéritifs, desserts ou petit verre de vin.