Se voyant refuser l'asile politique en France, un journaliste Russe a tenté de s'embarquer pour l'Amérique sur un radeau, ce samedi, à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Les gendarmes l'ont arraisonné au bout de quelques centaines de mètres. Le réfugié se dit menacé de mort en Russie.
Seconde tentative et second échec pour Andrey Novoselov et son radeau. Après un premier essai infructueux en août 2013, le journaliste russe réfugié en France voulait s'embarquer pour l'Amérique à bord de sa frêle embarcation.
Mais à peine avait-il parcouru quelques centaines de mètres dans l'embouchure de la Têt, près de Canet-en-Roussillon, que les gendarmes des Pyrénées-Orientales l'ont arraisonné.
Ils redoutaient un naufrage du radeau qui devait rejoindre l'Espagne puis les Etats-Unis. L'embarcation n'était pas conçue pour affronter de hautes vagues.
A la recherche d'un pays lui accordant l'asile
Depuis plusieurs années, Andrey Novoselov réclame en vain l'asile politique en France. Ce journaliste russe se dit victime de persécutions dans son pays.
Il affirme être menacé de mort par le régime de Vladimir Poutine. Un temps placé en centre de rétention, il avait été libéré sur injonction de la justice. Mais le tribunal administratif lui avait ordonné de quitter le territoire France. Le journaliste comptait demander asile aux Etats-Unis.
L'homme a été interpellé samedi vers 16 heures pour une vérification d'identité.