C'est une terrible histoire de famille qui est jugée depuis lundi aux assises de Perpignan. L'accusé est un homme de 89 ans, Jean Bastouill accusé d'avoir tué par arme à feu son ex gendre. L'octogénaire est persuadé que la victime, un médecin, avait tué sa fille en 2008, à Rivesaltes.

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Le procès de Jean Bastouill, 89 ans, s'est donc ouvert ce lundi à 14 heures devant la cour d'assises de Perpignan. L'octogénaire est accusé d'avoir abattu son gendre le 20 juillet 2010 à Rivesaltes. Il soupçonnait la victime, Jean-Charles Messmer, 63 ans, d'être à l'origine du décès de sa fille, survenu en août 2008.

Selon midilibre.fr, l'accusé avait affirmé lors de son arrestation le 20 juillet 2010 à Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales "J'ai flingué le monstre, le rapace qui a tué ma fille."
Vers 8 heures, ce 20 juillet, il avait tiré à plusieurs reprises sur Jean-Charles Messmer, 63 ans, anesthésiste et médecin-légiste, qui meurt sur la terrasse de sa grande maison, où il s'apprêtait à prendre le petit-déjeuner avec sa nouvelle compagne.

Pendant vingt-six ans, le docteur Messmer avait été l'époux d'Anne-Marie, la fille de Jean et Thérèse Bastouill. Au sein du couple, les relations s'étaient dégradée : selon le fils d'Anne-Marie, né d'une première union, sa mère avait décidé de divorcer.
Le 15 août 2008, elle décéde à son domicile, victime d'un malaise aussi brutal que mystérieux. Seul témoin : son mari, médecin anesthésiste au centre hospitalier de Perpignan, qui dit avoir tenté en vain de la sauver. Il aurait va ensuite précipité l'inhumation et la crémation du corps, à la grande surprise de ses proches.
C'est de là que va naître le soupçon qui va ronger pendant des mois Jean Bastouill, au point qu'il décide à jouer les justiciers. 

Ce procès, hors normes au vu de la  personnalité de la victime qui était aussi médecin légiste expert auprès du tribunal, devrait durer toute la semaine.
De très nombreux témoins seront appelés à la barre par la défense comme par la partie civile.

Le compte rendu de Charlotte Coutard


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