Francisco Benitez a mis en scène son suicide à la caserne de Perpignan

Francisco Benitez, le principal suspect dans l'enquête sur la mort d'Allison et Marie-Josée Benitez s'est donné la mort dans la cour de sa caserne, et non dans un local discret. Il s'est pendu en se défenestrant du 1er étage. Une mise en scène macabre gardée jusque là secrète. 

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Le légionnaire Francisco Benitez, principal suspect dans la disparition de son épouse Marie-Josée et de sa fille Allison, à Perpignan, s'est donné la mort aux yeux de tous, le 5 août, dans la caserne où il travaillait.

Il se serait jeté d'une fenêtre du premier étage, donnant sur la cour de la caserne, après s'être passé une corde autour du cou.

"La scène était hyper impressionnante. Ce type en uniforme, avec ses rangers, ses décorations et son foulard autour de la tête, accroché au bout d’une corde, sur le mur de la caserne...", raconte un témoin à Midi libre.


Avant de se suicider, Francisco Benitez a écrit quelques phrases dans un mail adressé non pas aux membres de sa famille, mais au colonel de la Légion étrangère et à ses camarades de combat.

"Je vous demande svp de ne pas me juger, mais je suis vraiment au bout de mes forces. Souvenez-vous tout simplement du Benitez que vous connaissez."


Selon nos confrères de midilibre.fr, Francisco Benitez, dit "Paco", ne s'est pas suicidé dans un local de la caserne, mais il s'est jeté à travers une fenêtre donnant sur la cour, après avoir passé une corde autour de son cou. Contrairement à ce qu’avait indiqué, en conférence de presse, le parquet de Perpignan, le 5 août dernier, le légionnaire soupçonné d’avoir tué son épouse et sa fille Allison ne s’est pas suicidé à l’abri des regards, dans les sanitaires de la caserne.
 

Un policier allé sur place "Il a accroché une corde avec un mousqueton à la rambarde d’une fenêtre du premier étage, donnant sur la cour intérieure de la caserne, il a recouvert sa tête d’un foulard sombre, qui lui masquait le visage, du front au menton", indique l’une de ces sources. "Et puis il s’est jeté dans le vide, à travers la fenêtre."



Les recherches, notamment aquatiques, pourraient reprendre dans une dizaine de jours

Selon nos confrères de lindependant.fr, les fouilles stoppées, jeudi soir, pourraient être relancées d’ici 10 jours, l’unité cynophile de Gramat étant appelé à quitter le département, pour assurer une autre mission.

En attendant, il est envisagé d’explorer prochainement les points d’eau à proximité, mer et/ou étang. Mais aussi et d’abord, l’intérieur de la station d’épuration, soit avec le renfort d’un scaphandrier, soit en vidant les cuves. Quitte à perturber quelque peu le traitement des eaux des environs.

Jeudi, les plongeurs de l’unité d’investigations subaquatiques ont effectué une rapide prise de contact et reconnaissance, au cas où ils seraient mis à contribution.
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