Les policiers chargés d'élucider l'épais mystère des disparues de Perpignan ont mené, mercredi, à Leucate dans l'Aude, une deuxième journée de recherche des corps, restée vaine comme la première, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Les policiers, à nouveau assistés des gendarmes et de huit chiens spécialisés dans la recherche de cadavres, ont poursuivi l'exploration méthodique de la pinède jouxtant la station d'épuration de Port-Leucate, station balnéaire de la commune de Leucate.
Ces investigations devaient continuer jeudi.
L'analyse minutieuse de son emploi du temps, de ses déplacements et de ses communications téléphoniques autour de la date des disparitions a conduit les enquêteurs à Port-Leucate.
Sa présence sur les lieux à plusieurs reprises entre le 14 et le 22 juillet, jour où il a signalé les disparitions, intrigue les policiers.
Le lourd passé de Francisco Benitez
De lourds soupçons pèsent sur les épaules de Francisco Benitez, a fortiori après la révélation qu'il avait déjà été entendu comme témoin, en 2004, dans une autre affaire de disparition énigmatique, aux circonstances étrangement similaires: celle de Simone de Oliveira Alves à Nîmes, une jeune femme originaire de Guyane. Elle était alors sa maîtresse.
A Perpignan, Francisco Benitez avait une nouvelle amante, de l'autre côté de la frontière espagnole.
Allison aurait pu contacté un détective pour enquêter sur la vie de son père
Marie-Josée l'avait appris de sa propre fille Allison. Francisco Benitez et elle était en instance de séparation au moment des disparitions.
Un témoin a fait état d'informations, selon lesquelles Allison aurait cherché à se rapprocher d'un détective privé pour faire la lumière sur la vie de son père, mais ces informations restent à vérifier, selon une source proche de l'enquête.