Jurdan Martitegi, arrêté en Roussillon en 2009 et considéré comme un ancien haut dirigeant de l'appareil militaire de l'organisation séparatiste basque ETA, a été condamné lundi à sept ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris.
Entré dans la clandestinité en 2007, il devait probablement prendre la tête de l'appareil militaire de l'ETA après l'arrestation le 8 décembre 2008 en France d'Aitzol Iriondo.
Ce dernier avait lui-même remplacé Garikoïtz Aspiazu dit "Txeroki", également interpellé en France, le 17 novembre 2008.
Jurdan Martitegui avait été interpellé le 18 avril 2009 à Montauriol dans les Pyrénées-Orientales, près de Perpignan, en compagnie de deux autres etarras, qui ont quant à eux été condamnés à quatre et cinq ans de prison.
Ils écopent également tous trois d'une interdiction définitive du territoire français.
Agé de 33 ans, Martitegui devait assurer la formation des nouvelles recrues et la préparation des actions commando, selon l'accusation.
Après son interpellation, avaient été retrouvés dans un box à Grenoble de nombreux produits explosifs permettant de fabriquer au moins trois engins puissants.
Martitegui avait également été trouvé en possession de nombreux faux papiers d'identité, destinés à être remis aux jeunes recrues sous sa responsabilité.