Trois mois jour pour jour après le meurtre de sa fille et une semaine après l'arrestation d'un suspect, un jeune du village, Sophie Gonzales a tenu à s'exprimer. Avec beaucoup de dignité, elle appelle à l'apaisement dans un village déchiré par le drame.
Priscillia a été tuée à 18 ans dans le cimetière d'Estagel le 7 juillet 2019.Malgré la douleur et le chagrin, sa mère souhaite que le village retrouve une forme de sérénité.
Sophie Gonzales l'a exprimé très dignement ce lundi 7 octobre, soutenue par une association d'aide aux victimes.
L'arrestation la semaine dernière du meutrtier présumé, un jeune homme du village âgé de 18 ans lui aussi, qui a reconnu les faits lors de sa garde-à-vue, a soulevé des tensions dans ce village de 2000 habitants.
Je dis aux gens du village de rester calme. De toute façon, la méchanceté ça ne sert à rien.
Sophie Gonzales a expliqué ses craintes face à l'instruction puis au procès.
Elle pense aussi à la mère du meutrier présumé : "je l'ai rencontrée, elle était très touchée par ce qui s'était passé.".
En apprenant que son fils était suspecté, elle a dû être très malheureuse.
Pour que le deuil soit plus serein, la famille du meutrier présumé a été éloigné d'Estagel.
L'association d'aide aux victimes et aux familles "fripouille" organise une permanence mercredi 9 octobre pour libérer la parole dans ce village, très éprouvé depuis trois mois.