Selon le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux les témoignages recueillis ce soir indiquent majoritairement que les barrières étaient fermées au moment du passage du TER. Le procureur reconnaît toute fois qu'il reste encore des témoins à interroger.
Deux hypothèses s'affrontent au lendemain de la collision mortelle de Millas entre un TER et un bus scolaire. Collision qui a coûté la vie pour l'instant à 5 collégiens. Le pronostic est encore engagé pour 6 victimes sur les 19 personnes blessées.
Les barrières étaient fermées au moment de l'accident comme l'indique le procureur de la République de Marseille ce soir et la SNCF depuis hier. Le passage était libre, barrières levées, comme l'affirment les patrons de l'entreprise des transports Faur propriétiaire du bus accidenté et plusieurs autres témoins.
Ce point est crucial pour définir l'échelle des responsabilités dans ce tragique accident.
Barrières fermées
Selon le procureur de la République de Marseille en charge de l'enquête qui donnait une conférence de presse ce soir : "les témoignages indiquent majoritairement que les barrières du passage à niveau étaient fermées. Il reconnaît toutefois que tous les témoins de l'accident n'ont pas été entendus.Si cette thèse se confirme cela signifierait que le bus scolaire s'est retrouvé sur la voie alors alors que le signal automatique indiquant le passage imminent d'un train avait été déclenché.
Barrières ouvertes
Quelques heures auparvant les responsables de l'entreprise de transports Faur affirmaient au siège de Toulouse et à la succursale de Perpignan que les barrières étaient levées au moment du passage de la voie ferrée. Lilian Faur puis Christian faur s'appuient sur le récit de la conductrice du bus scolaire. Ils ont rencontrée à l'hôpital de Perpignan et selon eux elle était parfaiement consciente.La SNCF choquée par les propos des transporteurs Faur
La SNCF s'est déclarée "choquée par les accusations" formulées par l'employeur de la conductrice de l'autocar entré en collision jeudi avec un TER, qui assure que les barrières du passage à niveau étaient ouvertes au moment du franchissement."La SNCF se déclare choquée par les accusations particulièrement graves qui viennent d'être formulées à son encontre", formulées selon elle "sans aucun élément tangible de preuve" mais avec "un but purement polémique", selon un communiqué.
Le procureur de Marseille à Millas
Le procureur de Marseille a indiqué qu'il se rendra sur les lieux demain 16 décembre pour faire un premier bilan des investigations de la section de recherche de la gendarmerie.Les enquêteurs ont procédé à 14 auditions. Les auditions vont se poursuivre dans les jours qui viennent et des examens techniques sont prévus sur le barriérage et les signaux d’alerte
Xavier Tarabeux participera à la première réunion d’aide aux victimes organisée par le préfet en fin de matinée.