Le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Pyrénées-Orientales constate ces derniers temps un relâchement de l'attention des parents, absorbés par leur téléphone, lorsque leur enfant se baigne.
Depuis le début du mois de juillet, les noyades d'enfants se multiplient par rapport à l'année dernière dans les Pyrénées-Orientales, selon le Sdis (Service départemental d'incendie et de secours) 66.
Dernière en date, celle d'un enfant de six ans dans la piscine du camping Al Sol à Argelès-sur-Mer, lundi 31 juillet vers 18 heures. Après avoir reçu les gestes de premiers soins, le petit garçon a été transporté à l'hôpital de Perpignan, où il est décédé dans la nuit. Les circonstances du drame restent à déterminer.
"Entre le 24 et le 31 juillet, on a été appelé deux autres fois pour des noyades d'enfants, c'est beaucoup", déclare le Sdis 66. À noter qu'une noyade n'est pas forcément synonyme de décès. "Le premier, qui se baignait en mer, a pu être réanimé, mais pas le second, qui était en piscine".
Les parents sont sur leurs téléphones
Sur place, les retours des sauveteurs, qui interviennent systématiquement, sont très souvent les mêmes. "Ils nous racontent qu'à chaque fois qu'ils ramènent un enfant qui s'est perdu et qui était en train de se noyer, les parents sont sur leurs téléphones, que ce soit au bord des piscines ou de la mer."
Les professionnels rappellent que, outre l'importance des bouées, la vigilance est de mise. Un enfant tombé à l'eau met seulement entre deux et trois minutes pour se noyer.