Impressionnant stock de stupéfiants découvert lundi à Perpignan au terme d'une longue surveillance. Rue des carmes, deux jeunes dealers entreposaient quelques 1800 doses de cocaïne (pour 36.000 euros) et du cannabis. L'un d'eux, mineur, a déjà été appréhendé en 2019. L'autre est recherché à Limoges.
Au départ, c'est le trafic au pied des HLM Bétriu, à quelques mètres de la place Cassanyes, qui alerte la police de Perpignan. Après plusieurs surveillances discrètes de la BAC, le lieu de stockage de la drogue alimentant le trafic est localisé : un appartement situé rue des Carmes.
Flagrant délit de transaction
Le lundi 25 mai à midi, les policiers du commissariat de police de Perpignan investissent le point de deal des HLM Bétriu ainsi que l'appartement supposé abriter un stock de stupéfiants. Un jeune dealer âgé de 17 ans est interpellé en flagrant délit de transaction : il écoulait au pied des immeubles une savonnette de résine de cannabis récupérée dans la réserve de la rue des Carmes. Un autre jeune, à peine majeur, est arrêté dans cet appartement quand commence la perquisition.
Perquisition fructueuse
L'opération met à jour 1800 doses de cocaïne, contenant chacune 0,2 gramme de drogue et habituellement vendue 20 euros pièce (soit 36 000 euros à la revente). Les policiers découvrent également des sachets d’herbe de cannabis, plusieurs plaquettes de résine de cannabis, un bloc de cocaïne non encore conditionné, de l’argent en espèces et tout le matériel nécessaire à ce commerce illicite (balances de précision, livre de comptes ...) Bref, un vrai business très organisé malgré le jeune âge des trafiquants.
Poursuites judiciaires
Le dealer mineur n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà été arrêté sur le même site en octobre 2019 pour revente de stupéfiants. Une fois de plus il est entendu par les enquêteurs de la brigade des stupéfiants. Il reconnait les faits avant de se rétracter et de garder le silence. Au terme de sa garde à vue, il est déféré devant le magistrat de permanence du Parquet du Tribunal Judiciaire de Perpignan.
Quant au deuxième mis en cause, sous le coup d’une fiche de recherche du tribunal de Limoges, il fait l’objet d’une procédure distincte.