Depuis la 1ère edition de Visa, en 1989, des soirées projections entièrement gratuite sont proposées au public. Un travail qui demande plusieurs mois. Comme pour les expositions, le succès est au rendez-vous.
Mieux vaut se dépêcher. Les 2400 places se remplissent à vitesse grand V. En régie on se tient prêt.
Montage, musique, écriture et voix
Un travail qui commence très en amont . L'heure est au premier filage pour vérifier que tout soit calé : montage, musique, écriture et voix. Rien n'est laissé au hasard. "C'est un suivi d'actualité, jour après jour, semaine à semaine. On rédige tous les deux mois. Ensuite, l'idée est de faire des textes le plus court possible, le plus informatif possible," explique Camille Cazaubon, journaliste rédactrice.
1000 photos projetées
En 30 ans les techniques ont évolué. En 2005 : exit la diapositive . "Nous consacrons maintenant les 2/3 du temps à la réalisation plutôt qu'à gérer des problèmes techniques de caches de diapositives ou de poussière, de nettoyage. Là, on peut aller plus loin dans l'écriture et dans la mise en page de l'écran," précise Laurent Langlois, réalisateur.
Résultat : la magie opère et le public plébiscite. Une première semaine avec six soirées programmées et pour chacune d'elle plus de 1000 photos projetées. Comme pour les expositions , l'entrée est gratuite.