Perpignan : incendie au centre de rétention administrative

Un incendie s'est déclaré en début de soirée mardi 15 novembre 2022 au Centre de rétention administrative de Perpignan. Des retenus auraient mis le feu à des matelas. Les pompiers ont rapidement maîtrisé les flammes et aucun blessé n'est à déplorer.

L'alerte a été donnée vers19h. Un incendie s'est déclaré mardi 15 novembre 2022 au cœur même du Centre de rétention administrative (CAR) de Perpignan. Les pompiers arrivés très vite sur place ont rapidement maîtrisé les flammes et le feu était éteint avant 22h.

Les 24 occupants ont été rassemblés dans la cour de promenade. Aucun n'a été blessé, ni aucun policier de garde. Selon les premiers éléments, des retenus auraient mis simultanément le feu à des matelas dans trois des quatre bâtiments du centre.

Réactions syndicales

Un incendie volontaire qui n'a pas manqué de faire réagir le syndicat Alliance Police Nationale qui a publié plusieurs vidéos sur son compte twitter et demandé "des moyens matériels et des locaux adaptés".

Rodrigue Furcy, le préfet des Pyrénées-Orientales, Jean-David Cavaillé, le procureur de la république et Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, se sont rendus sur place. "Face à un incendie volontaire déclenché par des clandestins délinquants, l'Etat est désarmé et expose ses fonctionnaires à des risques inconsidérés, a déclaré Louis Aliot sur son compte twitter. Il est grand temps de remettre les lois à l'endroit et de renvoyer les clandestins !"

La police technique et scientifique a procédé à des prélèvements pour déterminer les causes exactes de l'incendie. Une enquête ouverte par le parquet et  confié aux policiers du commissariat avec l'appui de l'antenne de la police judiciaire, pour "dégradations volontaires par incendie".

La rétention administrative

La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (le centre de rétention) un étranger à qui on ne reconnaît pas  le droit de séjourner sur le territoire français. Il fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé vers un pays qui accepte de le recevoir ou dans celui dont il a la nationalité. Cette rétention, décidée par l'administration, peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours, sauf en cas d'activités terroristes.

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