Avant de prendre sa décision, Jean-Marc Pujol explique avoir demandé conseil à la préfecture, qui lui ne lui aurait pas opposé de véto.
Les profils des deux conférenciers, un imam et un "enseignant" qui interviennent à la salle des Libertés, posent quand même question : Rachid Haddach et Abou Omar sont considérés comme des prédicateurs radicaux et dont la présence inquiète certains.
Selon Christine Espert, présidente du Modem 66 et vice-présidente de l'association L'Olivier, ces deux conférencierss véhiculent une idéologie sectaire qui est attentatoire aux valeurs de la République en général et aux droits des femmes en particulier.
Laisser ces deux prédicateurs salafistes faire du prosélytisme dans une salle municipale en plein mois des droits des femmes est très inquiétant. Surtout dans une ville comme Perpignan où on sent un repli communautaire dans les quartiers.
Selon lindependant.fr, Rachid Haddach, qui se présente comme "enseignant et conférencier", est né et vit toujours en Belgique où il a officié au CICB, le Centre islamique et culturel de Belgique. CICB qui fait partie de la Grande mosquée de Bruxelles, construite par l'Arabie saoudite qui en détient toujours le bail.
Selon le magasine Marianne, qui s'appuie sur le témoignage d'un journaliste belge, le discours d'Haddach est radical, le prédicateur "ne cesse de frôler la ligne jaune. Il le sait, il est surveillé. De près".
Le second conférencier, Abou Omar, est un ex-imam d'Argenteuil, une mosquée identifiée comme salafiste, c'est-à-dire pronant l'Islam rigoriste des premiers siècles et s'appuyant sur la charia.
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Perpignan : polémique sur le prêt d'une salle municipale à des prédicateurs musulmans soupçonnés d'être radicaux
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