Le slogan publicitaire d'un ancien grand magasin parisien, "on trouve tout à la Samaritaine", pourrait tout aussi bien s'appliquer aux prisons de France. Les fouilles des cellules réalisées par les surveillants sont souvent un inventaire ou une liste à la Prévert... Exemple à Perpignan.
Mardi 4 décembre, une fouille surprise a eu lieu vers 19h30, dans 7 cellules du centre de détention de Perpignan qui en compte environ 230.
Des surveillants de l'établissement catalan ont été réquisitionnés pour effectuer ce travail supplémentaire après leurs heures de travail journalier. Ils ont été appuyés par un groupe de l'ERIS Occitanie, l'Equipe Régionale d'Intervention et de Sécurité et par une équipe cynophile avec un chien spécialisé dans la recherche de stupéfiants.
Bilan de la fouille :
- 7 téléphones
- 36 grammes de schit
- 40 euros en liquide
- 10 clés USB
- 5 puces
- des chargeurs de téléphones
- 1 carte bancaire
Les syndicats, notamment l'UFAP, dénoncent l'arrêt des fouilles systématiques après les parloirs et déplorent les projections de marchandises par dessus les murs de la prison, principalement à hauteur du terrain de sport, un site qui n'est pas équipé de filet anti-projections.