Evacuée mardi matin, la zone d'activité de Torremilla de Perpignan a de nouveau été investie par une quinzaine de caravanes : des familles Roms qui affirment ne vouloir rester que quelques jours.
En début de semaine, sous la pression des riverains excédés des zones d'activité de Torremilla et de Bel Air, la préfecture, l'Agglomeration et la mairie de Perpignan avaient fait évacuer des campements de gens du voyage, installés de manière illégale, avec l'appui d'une unité de CRS.
Peine perdue, une quinzaine de caravanes a envahi le site 48 heures plus tard. Des familles de passage avant de reprendre la route vers l'Espagne.
La préfecture attend désormais d'être saisie par la communauté de communes pour procéder à une nouvelle évacuation.
Lors de l'expulsion des gens du voyage mardi, les autorités avaient expliqué que ces caravanes, installées dans le secteur de Torremilla et les 55 autres regroupées sur la ZAC Bel Air, portaient atteinte à l'activité économique de ces secteurs.
Le refus de ces groupes de s'installer sur des places encore disponibles de terrains prévus à cet effet avait entraîné le recours à la force publique, selon un communiqué des autorités.
Les personnes délogées auraient été conduites mardi vers des aires susceptibles de les accueillir, notamment à Perpignan sud, au Barcarès et à Rivesaltes.