L'installation de deux antennes relais provoque des tensions à Coustouges, village transfrontalier des Pyrénées-Orientales. Leur emplacement divise les habitants. De son côté, le maire veut sortir sa commune de la zone blanche.
A Coustouges, ce n'est pas tant les élections municipales qui agitent la place du village mais l'installation de deux antennes relais.
C'est en effet à quelques centaines de mètres des premières habitations que devrait être implantée une première antenne.
Les opposantes s'interrogent sur l'utilité de ce projet qui selon elles va dénaturer une église et son village classés
Fibre ou antenne
"L'antenne va sortir à trente mètres de haut et par rapport au clocher l'impact visuel va être total. Sachant que la fibre va arriver de manière imminente sur le village, on se mdeande s'il est nécessaire d'amener cette pollution electro-magnétique sur un petit joyau du patrimoine catalan", interroge Laetitia Picot, membre du collectif citoyen de Coustouges.
Bâtiments de France
"Notre pemier choix de site a été refusé par les Bâtiments de France. Le site choisi par Free est à 200 mètres de la première maison et à 475 mètres de l'église. Et là les Bâtiments de France ont donné un avis favorable", réplique Michel Anrigo, Maire de Coustouges (SE).
Moins impactant visuellement, une deuxième antenne prendra le relais au-dessus du hameau de Villeroge. Nécessaire selon le maire pour que cette zone montagneuse puisse être couverte totalement.