Pyrénées-Orientales : un éboulement dans le massif du Canigou fait un blessé grave

Un bloc de roche s'est détaché en plein Championnat du Canigó, une course à pied qui réunit des centaines de coureurs chaque année. Au total, on compte cinq blessés, dont un grièvement. Une enquête a été ouverte pour comprendre les causes de l'éboulement.

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Un éboulement dans le massif du Canigou (Pyrénées-Orientales) a fait un blessé grave dimanche 7 août. La roche s'est détachée vers 11h40, en plein Championnat du Canigó, une course de montagne réunissant 750 coureurs. L'homme a été transporté "en urgence absolue" en hélicoptère au centre hospitalier de Perpignan. Quatre autres personnes ont été blessées plus légèrement. 

Tout en partageant les résultats de la course sur les réseaux sociaux, les organisateurs indiquent penser "aux coureurs pris dans la chute de pierres survenue dans la cheminée".

Enquête en cours

Une enquête a été ouverte pour comprendre "d'où est parti l'éboulement et ce qui l'a provoqué" précise la préfecture. Des techniciens sont actuellement sur place pour évaluer la dangerosité de la zone.

Thomas Dulac est le gardien du refuge des Cortalets, dans le massif du Canigou, tout près de l’endroit où la roche s’est effondrée. En fin de matinée lundi, il est en train de dégager les dernières pierres tombées sur le chemin. Guide de haute montagne, il connaît très bien la zone. En 30 ans, c’est le premier accident grave dont il entend parler. "Les éboulements ne sont pas courants, et les éboulements accidentogènes sont très rares", précise-t-il.

C’est un accident qui est malheureux, mais on ne pourra jamais enlever tous les blocs en montagne. Ça fait partie du hasard.

Thomas Dulac, gardien du refuge des Cortalets

Selon lui, l'éboulement est dû à "une érosion naturelle", et non au réchauffement climatique, comme ça peut être le cas pour d’autres chutes de pierres, quand la roche glisse après la fonte des glaciers.

Le bloc qui s'est détaché dimanche menaçait de tomber depuis quelque temps déjà. "C’était un bloc qu’on connaissait bien, mais c’était trop compliqué de l’enlever", explique Thomas Dulac.

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