En dix ans, la vallée de l’Agly a perdu 40% de ses exploitants. Une situation alarmante, mais pas désespérée, assurent les acteurs locaux, bien décidés à agir.
Dans la vallée de l’Agly, dans les Pyrénées-Orientales, elle représente 75 % des revenus, mais elle est en danger : l’activité économique viticole.
En dix ans seulement, ce territoire aurait perdu 30 % de surfaces viticoles et 40 % de ses exploitants.
Pour préserver le potentiel de production, la mobilisation est générale.
La Chambre d'agriculture 66, la SAFER, Coop de France et le Conseil Départemental réfléchissent à un plan d’action.
Avec une conviction : rien n’est perdu.
"Il ne faut pas baisser les bras, il faut réagir pour redresser cette situation, parce que notre pays a vraiment un avenir économique. On a une viticulture de qualité, qu’on ne sait pas suffisamment mettre en valeur", observe Pierre Esteve, président du Pays de la Vallée de l'Agly.
Favoriser l'installation des jeunes
L’un des objectifs est d’attirer du sang neuf, souligne Claude Jorda, président de la SAFER des Pyrénées-Orientales :
Les gens sont de plus en plus âgés, certains continuent d’exploiter après la retraite, mais nous notre besoin c’est de retrouver des jeunes qui viennent s’installer chez nous, donc il faut mettre à leur disposition du foncier.
Les différentes instances se donnent 2 ans pour réaliser les études d'un projet qui devrait se poursuivre dans les 15 prochaines années.