Grâce à un plus grand nombre d'essais inscrits, les rugbymen d'Agen parviennent à se qualifier face à Perpignan, une semaine après leur défaite à domicile contre les Catalans.
Agen est venu briser les rêves de remontée de Perpignan, dimanche 17 mai, en décrochant au stade Aimé-Giral son billet pour la finale d'accession au terme d'un match fou (32-32).
Le score étant resté nul à l'issue des prolongations, le SU Agen doit sa victoire au nombre d'essais marqués (4 contre 2). Dimanche 24 mai, les Lot-et-Garonnais affronteront à Toulouse (15h05), Mont-de-Marsan qui a battu à domicile Albi (22-8), et tenteront pour la deuxième année consécutive de monter la dernière marche vers le Top 14 après leur défaite l'an dernier en finale face à La Rochelle (22-31).
Perpignan, plus gros budget de Pro D2 (environ 11 millions d'euros), devra donc au moins passer une saison supplémentaire en Pro D2, après une descente vécue comme une humiliation la saison dernière par le septuple champion de France. Après s'être mis dans de sales draps en laissant les Catalans arracher à Armandie leur demi-finale à domicile (26-23) dimanche dernier, Agen a donc su se venger.
Des Catalans galvanisés par 14 500 spectateurs
Les choses ont pourtant bien mal commencé pour les hommes de Mathieu Blin, victimes d'un 16-0 en 26 minutes (un essai de Piukala et trois pénalités de Bousquet) de la part de Catalans galvanisés par les 14 500 spectateurs du stade. Mais faisant fi de l'hostilité, ils ont su se réveiller, grâce à deux essais de Pètre (28) et de Toua (35). Avant de totalement renverser le match sur un essai incroyable de Taylor Paris (47), parti depuis son en-but, qui doublait la mise moins de dix minutes plus tard (58) pour donner l'avantage pour la première fois de la rencontre aux siens (26-19).Patients, les Usapistes, nettement supérieurs en mêlée fermée, recollaient au score sur un essai de Beaux (66), qui amenait les deux équipes aux prolongations. Mais le SUA, extrêmement maladroit au pied durant toute la rencontre (quatorze points laissés en route par Francis et Lagarde sur quatre pénalités et une transformation et trois drops manqués par Francis), aura finalement le mental de réussir les deux derniers coups de pied par Lagarde (95, 99), synonymes de score nul, après celles passées par Bousquet (81, 88), et de finale. Au bout du suspense.