Quand des touristes français s'engagent dans une rue inondée de Gérone, en Catalogne, et qu'ils noient le moteur de leur voiture avant de terminer à califourchon sur le dos de leurs sauveurs. La vidéo fait le bonheur des internautes, souvent moqueurs.
La mésaventure survenue à deux jeunes français amuse beaucoup en Catalogne et sur les réseaux sociaux. Alors qu'une tempête s'abattait sur la région de Gérone, ce mardi 23 mai, les deux jeunes gens ont tenté de s'engager dans une rue inondée. Mal leur en a pris.
Les faits se sont produits ce mardi après-midi à Sant-Hilari-Sacalm, près de Gerone (Espagne). Un gros orage de grêle et de pluie s'abat sur la ville. Les quantité d'eau relevées sont impressionnantes, jusqu'à 70 litres par mètre carré en quelques heures.
Cette après-midi là, deux jeunes circulent dans leur voiture jaune immatriculée en France et arborant sur la vitre arrière l'autocollant "A" pour "jeune conducteur". La pluie ruisselle, une rue du centre où passait une ancienne rivière, est inondée. Qu'à cela ne tienne, la voiture des jeunes Français s'engage.
Tous feux allumés, essuies-glaces en action, le véhicule tente de forcer le passage alors que l'eau arrive au dessus du pare-chocs avant. L'eau bouillonne sur le capot, atteint même le pare-brise. La voiture continue pourtant à avancer encore quelques mètres... avant de s'immobiliser. Le moteur est noyé, la petite voiture jaune ne repartira plus.
Coincés au beau milieu d'une véritable rivière de mousse et de détritus, les deux jeunes français sont en bien mauvaise posture. Les secours sont alertés. Sur une autre vidéo, on voit alors que l'un des passagers sort par la fenêtre de la voiture avant d'être secouru par un pompier catalan. Le jeune homme terminera à califourchon sur le dos du secouriste.
La mésaventure survenue aux deux jeunes touristes amuse beaucoup les internautes. Les vidéos ont été visionnées plusieurs milliers de fois. Parmi les commentaires, de nombreuses moqueries contre les Francais à l'étranger également : "c'est à ça qu'on les reconnait", "impossible n'est pas français", peut-on notamment lire.
Ecrit avec Henri de Laguérie et Marc Tamon.