Un éboulement en bordure de la rivière la Têt à Marquixanes dans les Pyrénées-Orientales a provoqué une rupture de canalisations des eaux usées. Il y a un risque de pollution mais surtout c'est la preuve de l'instabilité du terrain pour des riverains opposés au projet de déviation du village.
Des odeurs nauséabondes en surplomb de la Têt inquiètent les riverains de Marquixanes, près de Prades. En cause, la rupture d'une canalisation d'eau potable et des égouts suite à un affaissement de terrain survenu en début de semaine. Pendant 3 jours, les eaux usées de Marquixanes et d'Eus se sont déversées dans la Têt.
Pour la maire, Anne-Marie Canal, il fallait agir vite. "C'est très préoccupant mais les mesures ont été prises très rapidement par la régie de l'eau. Il faut arrêter cette pollution au plus vite".
Les services de l'Etat et la police de l'eau ont donné leur accord pour que des travaux soient entrepris dès ce jeudi.
Mais au delà du risque de pollution, cet incident démontre surtout pour les riverains l'instabilité de ce terrain sur le lequel la création d'une route est prévue. Un contournement de Marquixanes contre lequel se bat une association.
Cet éboulement est un argument que l'association pour la protection des habitants et de l'environnement de Marquixanes compte bien faire remonter aux oreilles des députés et sénateurs catalans espérant un retrait de ce projet de déviation de la Nationale 116 qui passerait au pied de leurs maisons.
Un éboulement en bordure de la rivière la Têt à Marquixanes dans les Pyrénées-Orientales a provoqué une rupture de canalisations des eaux usées. Il y a un risque de pollution mais surtout c'est la preuve de l'instabilité du terrain pour des riverains opposés au projet de déviation du village.
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