Son employeur, peu scrupuleux, ne l'a jamais déclaré. Redouane tente aujourd'hui de faire reconnaître ses années de travail.
"Des Redouane, j'en ai connu d'autres", déplore Edith Rigal, présidente de la Ligue des droits de l'homme à Alès. Arrivé d'Algérie en 2008 et employé pendant cinq ans dans une boucherie d'Alès, Redouane est aujourd'hui menacé d'expulsion du territoire.Son employeur, peu scrupuleux, ne l'a en fait jamais déclaré, et Redouane était donc considéré comme un travailleur illégal. Il n'a toujours pas de papiers aujourd'hui.
Soutenu par la Cimade, la CGT et la Ligue des droits de l'homme à Alès, il tente de faire reconnaître ses années de travail et de prouver qu'il a bien eu une activité professionnelle dans le département.
Reportage dans le Gard de E. Felix, E. Mangani et A. Melun :
Intervenants : Redouane Bensenouci, ancien salarié clandestin; Edith Rigal, présidente de la Ligue des droits de l'homme à Alès, membre de la Cimade; Bernard Vire, secrétaire général adjoint de l'union locale CGT.