Les trois candidats en lice pour la gouvernance de la future grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ont débattu sur les grands enjeux du territoire, avant le vote du second tour dimanche 13 décembre.
Les trois candidats toujours dans la course pour les élections régionales ont débattu pendant près d'une heure sur le plateau de France 3, mercredi 9 décembre, avant le second tour dimanche. Education, emploi, administration de la région... Louis Aliot, Carole Delga et Dominique Reynié ont abordé quelques uns des sujets décisifs pour la gouvernance de la future grande région. Si vous avez manqué ce débat, voici ce qu'il faut en retenir.
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Sur les résultats du premier tour :
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Sur l'extrême droite :
"Ici, personne n'a commis la moindre faute", a tenté d'arbitrer Dominique Reynié, qui s'est dit "profondément choqué par ce jugement qui vient distinguer les candidats qui sont tous autorisés par la République à présenter des listes".
Sur l'éducation :
Pour le candidat du Front national, "ce que l'on apprend sur la drogue dans les lycées est proprement scandaleux" et représente un "problème majeur pour l'équilibre de notre jeunesse". Il a donc évoqué la possibilité de mettre en place un système de "vidéosurveillance et de portiques" dans la "dizaine ou vingtaine" de "lycées à risque" de la région, dans lesquels des "gens de l'extérieur viennent à l'intérieur sans autorisation".
Sur les financements de la région :
Carole Delga a quant à elle évoqué une "situation budgétaire préoccupante". "Il faudra être rigoureux sur les dépenses de fonctionnement", a-t-elle prévenu. "Les régions actuelles ont déjà voté plus de 260 millions d'euros de travaux qui vont pouvoir commencer dès le mois de janvier et nous avons près d'un milliard d'investissement, de capacité d'investir", a-t-elle tout de même indiqué.
Pour Louis Aliot, les économies se feront sur la baisse du nombre de vice-présidents, la baisse des indemnités pour les élus, et la baisse du budget de "communication de l'institution".
Toulouse et Montpellier ont un grand avenir ensemble", selon Dominique Reynié, candidat LR-UDI-MoDem-CPNT
Sur les priorités économiques :
Pour le candidat du Front national, il faut en finir avec les zones blanches, ces territoires non desservis par un réseau de téléphonie ou Internet. Il réclame une "fracture numérique", et propose de "créer des circuits courts" pour mettre en relation producteurs et consommateurs.
Sur la gouvernance de région :
Carole Delga souhaite que les services de la région continuent de résider à la fois à Toulouse et à Montpellier. Le candidat du Front national évoque quant à lui la mise en place de référendums sur les "grands projets" de la région. "On peut donner un certain nombre de commissions à l'opposition, elles devraient être des instances de discussion", a-t-il également ajouté.
"Toulouse et Montpellier ont un grand avenir ensemble. Toulouse par l'aéronautique peut être une cité du ciel, Montpellier une cité de la mer", a estimé Dominique Reynié.