Les contrôles pour l'aménagement des paillotes estivales a débuté ce mercredi dans l'Hérault. Et cette année, la préfecture ne badine pas avec la loi littoral et l'occupation du domaine public. Les gérants doivent désormais respecter l'environnement et les plages.
Ce sont les plots en béton de la discorde. Ils sont l'objet de discussions entre un plagiste du Grand Travers, près de Carnon, et les autorités en charge du respect de l'environnement.
Le gérant du restaurant de plage ne comprend pas ce contrôle très médiatisé, il y voit une jalousie commerciale. Il assure tout remettre en état à la fin de la saison, notamment l'excavation du sable, et rappelle les enjeux économiques.
Mais les représentants de l'Etat, demandent l'enlèvement immédiat des plots en béton et la remise à niveau du sable. Un nouveau projet d'implantation doit être réalisé pour obtenir l'autorisation d'installation temporaire.
Cette divergence sur le respect de l'environnement, risque de se traduire pour le concessionnaire de la plage par une lourde amende ou une remise en l'état de la plage, très coûteuse.
Cela valait-il le déplacement de la sous préfète de la direction du littoral, des services de l'environnement et de la gendarmerie ? La question se pose.