La seule ligne maritime reliant directement la France au Maroc à rouvert fin décembre. Elle relie le port de Sète et celui de Nador avec un bateau rénové, comme l'a annoncé ce mardi la compagnie italienne Grandi Navi Veloci.
Sète reste l'unique port de France permettant aux voyageurs d'embarquer pour le Maroc. Et depuis septembre dernier, le SNAV Lazio, qui assurait la liaison, était à l'arrêt pour cause de réaménagement. Désormais les traversées de la Méditerranée ont repris, avec une volonté affichée de la compagnie italienne d'augmenter les liaisons.La seule ligne maritime reliant directement la France au Maroc, entre le port de Sète (Hérault) et celui de Nador, a donc rouvert fin décembre, avec un nouveau bateau, a annoncé ce mardi la compagnie italienne Grandi Navi Veloci (GNV). Pascale Gillard, attachée de presse de GNV en France explique l'engouement croissant de cette liaison.
La demande est de plus en plus forte sur cette ligne, la seule qui relie directement la France au Maroc par la mer. La compagnie assure entre un et plusieurs départs par semaine, en fonction des périodes de l'année.
La Grandi Navi Veloci annonce travailler actuellement avec les autorités pour augmenter le nombre de liaisons entre la France et le Maroc pour l'été 2017.
La seule ligne maritime reliant directement la France au Maroc à rouvert fin décembre. Elle relie le port de Sète et celui de Nador avec un bateau rénové, comme l'a annoncé ce mardi la compagnie italienne Grandi Navi Veloci.
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Reprise des liaisons après travaux
La liaison avait été interrompue entre septembre et décembre, le temps de réaliser des aménagements sur le navire assurant la traversée. Le SNAV Lazio a notamment été doté d'un "double espace pour la prière", avec "une mosquée pour les hommes et une autre pour les femmes".
GNV annonce aussi avoir "conçu un espace consacré aux enfants, très présents sur cette ligne, en créant pour eux une salle, plus grande et plus adaptée que par le passé".
La ligne maritime Sète-Nador avait été reprise par GNV en 2012, à la suite de la saisie par la justice pour impayés des trois ferries qui assuraient cette liaison pour l'armateur marocain Comanav-Comarit.