C'est dans l'air, le vélo électrique a le vent en poupe, un peu partout en France. Il a même réussi à s'implanter à Sète, ville héraultaise où la voiture règne sans partage depuis des lustres. Mais même sur l'île singulière, les mentalités changent !
L'agglo a mis la main à la poche pour favoriser ce mode de transport propre. Cette année, Thau agglo payait 25% de la facture de votre vélo électrique dans la limite des 200 euros. L'opération a connu un franc succès : 50 familles en ont profité.
L'agglo a dépensé plus de 10.000 euros pour inciter les gens à oublier leur voiture. Et elle compte donc doubler la mise en 2016.
Le nouveau lido et ses 12 kilomètres de piste cyclable en bord de mer devrait donner envie aux gens d'aller y pédaler quand il fait beau. Certains commerçants ont parié la dessus : c'est le cas de Kayakmed, un loueur de kayak qui a ouvert cet été à Sète, une nouveau local de location de vélo.
En ville, il reste encore fort à faire : dans l'île singulière, il n'y a que deux itinéraires pour circuler en vélo. Deux itinéraires fléchés qui contournent la ville par le nord côté étang, l'autre par le sud, côté mer. Les rues du centre ville semblent trop étroites pour être équipées des pistes cyclables.
Une nouvelle association sétoise "la roue libre de Thau", qui est en cours de création au niveau administratif, propose une solution : baisser la vitesse à 30 kilomètres/heure pour les voitures au centre ville, afin que tout le monde puisse rouler en toute sérénité.
Cette mesure est du ressort de la mairie, qui ne serait pas forcément hostile à cette idée. Mais pour l'heure, les élus locaux étudient plutôt le développement de station de "velib" le long du lido, entre Sète et Marseillan.
Reportage : I.Bris et J.Mörch