Le mystère reste entier sur la provenance de la balle de 22 long rifle qui a traversé la cuisse de l'adolescent jeudi dernier dans la cour du collège. Mais les enquêteurs ont des hypothèses.
6 jours après les faits, le mystère plane toujours sur la provenance de la balle de 22 long rifle qui a blessé un adolescent dans la cour du collège de Grisolles (Tarn-et-Garonne) jeudi 17 septembre. La procureure de Montauban a tenu une conférence de presse lundi pour faire le point sur cette enquête.
° C'est bien une balle d'arme à feu
Elle a notamment confirmé, après analyses balistiques, que le projectile qui a blessé le jeune garçon provient bien d'une arme à feu. Un temps, les enquêteurs avaient pensé à un "stylo", une arme qui ressemble à un stylo pour écrire mais qui projette des balles de 22.° Peut-être une balle perdue
Selon un armurier de Montauban, interrogé par France 3 Midi-Pyrénées, la balle peut provenir d'une carabine ou d'une arme de poing de ce calibre de 22 long rifle. Des armes dont la portée peut être d'un à deux kilomètres et principalement utilisée par les amateurs de tirs sportifs. Le jeune garçon aurait donc pu être victime d'une balle perdue. Ceci explique peut-être pourquoi les riverains n'ont entendu aucune détonation.° La victime est sortie de l'hôpital
Le jeune garçon est sorti de l'hôpital lundi avec tout de même 40 jours d'arrêt. La balle est passé très près de l'artère fémorale.° Des analyses sur des collégiens
Des analyses sont en cours, a précisé la procureure, sur les élèves qui se trouvaient à proximité de la victime dans la cour du collège au moment des faits. Il s'agit principalement de rechercher des résidus de poudre. Cela permettrait d'écarter l'hypothèse d'une arme de poing entré dans l'établissement par un collégien.EN VIDEO / le reportage de Chloé Thibault et Eric Foissac
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