Jean-Michel Baylet battu aux sénatoriales dans le Tarn-et-Garonne

Le président du Parti Radical de Gauche (PRG) a été battu au second tour des élections sénatoriales par l'UMP François Bonhomme. Yvon Collin a lui été réélu dès le premier tour. C'est un séisme politique dans le département. 

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Jean-Michel Baylet a été battu ce dimanche aux élections sénatoriales dans le Tarn-et-Garonne. C'est le maire UMP de Caussade François Bonhomme qui sort victorieux. Yvon Collin, dissident du PRG, a lui été élu sur l'autre siège dès le premier tour. 

Sénateur de 1986 à 1988, Jean-Michel Baylet a été ensuite plusieurs fois ministre. En 1995, il est redevenu sénateur et n'avait jamais perdu une élection sénatoriale depuis. 

Jean-Michel Baylet préemptait la quasi-totalité des responsabilités locales et publiques. Les grands électeurs ont montré leur volonté de rééquilibrer le département" François Bonhomme, sénateur UMP


Jean-Michel Baylet a été battu au second tour. Il s'était retrouvé dans une configuration très délicate à l'issue du premier tour.  C'est le sénateur sortant PRG, mais dissident car non-investi par son parti Yvon Collin qui était arrivé en tête dimanche matin avec 404 voix. Il est réélu dès le premier tour. 

Jean-Michel Baylet était pour sa part devancé par le candidat UMP François Bonhomme avec 317 voix. Le président du PRG n'arrivait qu'en 3ème position avec 270 voix. Son colistier du PRG, Francis Labruyère obtenait 183 voix, Jean-Louis Matharan (DVG) 44, Michel de Grande (UDI) 40 voix, Thierry Viallon (FN) 38 voix, Marie-Claude Bouyssi (Front de gauche), Annie Bonnefont (EELV) 33 voix et Pierre Verdier (Debout la république) 2 voix. 
Au second tour se sont maintenus : François Bonhomme (UMP), Jean-Michel Baylet (PRG), Jean-Louis Matharan (DVG) et Thierry Viallon (FN). En retirant son colistier Francis Labruyère, Jean-Michel Baylet espérait récupérer ses 183 voix ainsi qu'une partie des électeurs d'Yvon Collin au premier tour. 

Dans cette campagne, Jean-Michel Baylet a dû faire face à un front anti-Baylet : l'UMP n'avait désigné qu'un candidat (alors qu'il y a deux sièges) pour "faire tomber Baylet", le PS local le soutenait du bout des lèvres et son ex-colistier Yvon Collin se présentait contre lui. 

En 2004, Jean-Michel Baylet et Yvon Collin, alors colistiers, avaient été élus dès le premier tour avec respectivement 60,10 % et 61.97 %. 


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