Le candidat socialiste Roland Garrigues a annoncé mardi un accord de fusion avec la liste du Front de gauche pour préserver les chances, minimes, de battre la maire sortante UMP, Brigitte Barèges au second tour des municipales.
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La gauche a décidé de s'allier pour le second tour des élections municipales à Montauban pour tenter de faire barrage à la maire sortante, l'UMP Brigitte Barèges, arrivée largement en tête au premier tour.
Une triangulaire pour le second tour
Brigitte Barèges, arrivée en tête au premier tour avec 45,18% des voix est en position très favorable. Roland Garrigues, son rival de toujours, à qui elle a pris la mairie en 2001, n'a recueilli que 27,79% des voix. Thierry Viallon, le candidat Front national arrivé en troisième position avec 13,56% des suffrages a également décidé de se maintenir, il y aura donc une triangulaire dimanche à Montauban.
Une fusion peut-être insuffisante à gauche
La fusion avec la liste de Marie-Claude Bouyssi soutenue par le Front de gauche peut apporter à Roland Garrigues les 11,76% des suffrages qui se sont portés sur elle. Cela ne suffira peut-être pas. Le total potentiel de la gauche reste très inférieur à celui de Brigitte Barèges. A moins que les abstentionnistes, particulièrement nombreux (32,55%) au premier tour se mobilisent de façon massive en faveur de la gauche pour le second tour. Roland Garrigues en tout cas, veut y croire : "
quand la gauche est unie à Montauban, elle gagne", dit-il, "
convaincu que Mme Barèges a atteint son niveau maximum". Il a réservé 7 places sur 45, dont 6 en position éligible aux colistiers de Marie-Claude Bouyssi.
Brigitte Barèges en ballotage très favorable
Le candidat du FN espère progresser encore dimanche. Mais cette triangulaire ne semble pas devoir compromettre la réélection de Brigitte Barèges, malgré la succession d'avanies qu'elle a subies. Figure de la Droite populaire, lourdement défaite aux régionales puis aux législatives, souvent attaquée pour des propos jugés homophobes ou racistes par ses détracteurs,
elle s'est retrouvée ces dernières semaines en première ligne dans une affaire d'emploi présumé fictif à la mairie. En 2008, Mme Barèges l'avait emporté de justesse avec 50,3% des suffrages au second tour, après avoir recueilli 43,99% au premier.
