Caussade : un "gilet jaune" gardé à vue pour avoir affiché « flic suicidé, à moitié pardonné » sur sa camionnette

Un "gilet jaune" de 52 ans était en garde à vue lundi soir à la gendarmerie de Caussade (Tarn-et-Garone) pour avoir apposé sur sa camionette le slogan « flic suicidé, à moitié pardonné », a-t-on appris auprès du parquet de Montauban, devant lequel il sera présenté mardi.

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Après les slogans "suicidez-vous, suicidez-vous" lancés aux forces de l'ordre samedi à Paris lors du 23e samedi de mobilisation des "gilets jaunes", suscitant l'indignation, un "gilet jaune" de Caussade (Tarn-et-Garonne) a été placé en garde à vue par les gendarmes de la localité.

Il avait apposé sur la lunette arrière de sa camionnette une affichette sur laquelle était inscrit le slogan "« flic suicidé, à moitié pardonné »

Le "gilet jaune" a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, qui a déposé plainte.

Cet homme de 52 ans sera présenté mardi au parquet de Montauban pour "outrage à personnes dépositaires de la force publique".

Il encourt un an de prison.

Des tags appelant les forces de l'ordre au suicide avaient été découverts dans la matinée sur la façade de la gendarmerie de Landivisiau (Finistère), selon les gendarmes, suscitant une réaction du ministre de l'Intérieur.

Christophe Castaner évoque des faits "d'une extrême gravité". « Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice. J’y veillerai. Indéfectible soutien à nos policiers et gendarmes à qui nous devons -tous- respect et gratitude », a-t-il ajouté :


    
"Flics suicidé à moitié pardonnés", "suicidez-vous", "la police vous protège sa crève les yeux", ont écrit le ou les auteurs sur la façade,
avec des fautes d'orthographe, selon des photos sur le site du quotidien Le Télégramme.

 
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