EDF a déclaré lundi à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un évènement significatif de sûreté commun à 20 unités de production, dont celles de Golfech, classé au niveau 2 sur une échelle qui en compte 7. Il n'y a eu aucun impact sur la sécurité des salariés ni sur l'environnement, selon EDF
Dans un communiqué, EDF explique avoir réalisé sur l’ensemble du parc nucléaire en exploitation, des contrôles sur certaines tuyauteries situées dans les stations de pompage servant à la filtration et à l’approvisionnement en eau des centrales nucléaires en cas d’incendie.
"Des investigations approfondies ont révélé des épaisseurs de métal sur certains tronçons des tuyauteries ne permettant pas de justifier leur tenue en cas de séisme équivalent aux séismes « de référence »", indique l'électricien.
"Les analyses ont mis en évidence que ce constat pouvait, en cas de séisme équivalent aux séismes « de référence », engendrer un risque d’inondation de la station de pompage pour vingt unités de production, rendant indisponible les deux circuits d’alimentation en eau du réacteur", poursuit EDF.
Concernant Golfech, les tuyauteries des deux unités de production ont été renforcées par des coffres à béton, assure EDF, qui explique donc avoir déclaré lundi à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif de sûreté dit «générique» car commun à vingt unités de production, classé au niveau 2 de l’échelle INES, échelle internationale de classement des événements nucléaires qui en compte 7.
"Les défauts à l’origine de cette déclaration n’ont eu aucun impact sur la sécurité des salariés ni sur l’environnement", conclut EDF.