"J'ai parrainé Jospin car j'avais été tellement triste en 2002, que je suis toujours dans la nostalgie" explique le maire socialiste de Villebrumier dans le Tarn-et-Garonne. Lionel Jospin lui s'est retiré de la politique au soir du 21 avril 2002, écarté dès le 1er tour de la présidentielle.
Maires qui s'auto-parrainent, fidèles du président, et même nostalgique de Lionel Jospin, plusieurs dizaines d'élus ont envoyé un parrainage insolite pour la présidentielle.
Sur la liste du conseil constitutionnel, publiée sur son site depuis samedi dans sa version complète, au milieu des grands candidats à plus de 1.000 signatures, émergent plusieurs noms inattendus.
François Hollande, non candidat, peut compter sur sept inconditionnels. Une fidélité poussée jusqu'au bout par le seul parrain de... Lionel Jospin.
"Le dernier homme d'Etat qu'on a eu au PS", soupire Etienne Astoul, maire socialiste de Villebrumier (1.333 habitants) dans le Tarn-et-Garonne.
"Je suis extrêmement déçu de la candidature de Benoît Hamon (...) J'aurais bien voté Hollande mais il a fait tellement de bêtises", déplore-t-il.
"J'ai parrainé Jospin car j'avais été tellement triste en 2002, que je suis toujours dans la nostalgie".
Lionel Jospin (ancien premier ministre et ancien député de Cintegabelle en Haute-Garonne) lui s'est retiré de la politique au soir du 21 avril 2002, écarté dès le 1er tour de la présidentielle, battu par le FN et Jacques Chirac.